Batman
Le milliardaire Bruce Wayne et son pupille Dick Grayson mènent une double vie dans laquelle ils sont Batman et Robin, justiciers masqués. À l'aide d'une large panoplie de gadgets et véhicules (bat-bouclier, Batmobile, Bat-copter, Bat-canot, bat-grappin…) ils combattent le crime dans la ville de Gotham City et ...
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Terminée | Américaine | 25 minutes |
Action, Aventure, Comédie, Adventure, Comedy, Crime, Family, Fantasy, Science-Fiction, Suspense | ABC (US) | 1966 |
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2.22 - Le Joker sort du jeu
The Joker's Provokers
After a reworking, the Joker’s magic box holds the power to alter time forward and backward. Batman and Robin learn of his plans to pollute the city water supply, and butler Alfred is sent to take over as security guard at the water works. Alfred nabs the box upon the villain’s arrival, freezing him and his cronies in time, but unwittingly commits a dangerous error when he removes the box’s key.
Diffusion originale : 17 novembre 1966
Diffusion française :
17 novembre 1966
Réalisat.eur.rice.s :
James B. Clark
Scénariste.s :
Jay Thompson
,
Charles Hoffman
Guest.s :
Cesar Romero
,
Kathy Kersh
,
Louis Quinn
,
Larry Anthony
C’est méga exceptionnel, mais je regarde cette série en version française. Même si je vois bien qu’elle prend certaines libertés par rapport à la VO et ajoute par ci par là des gags dans les dialogues, elle est plus fraiche et renforce l’aspect parodique de la série.
Sauf que là, les doubleurs/traducteurs sont devenus fous. Ils ont dû se dire que l’épisode manquait de fantaisie, ils ont donc amplifié à fond le côté n’importe quoi. Sauf qu'ils ont vraiment poussé le bouchon trop loin au point d’être grotesque. Jeux de mots navrants, allusions sexuelles et non-sens, je me suis cru devant La Classe Américaine ou Message à Caractère informatif pour ceux qui connaissent, mais en pas drôle du tout. Cette accumulation de gags bidons finit par se retourner contre l’épisode et on étouffe devant tout de manque de respect, surtout que ces petits malins ont totalement laissé tomber la structure narrative du scénario. Ok, Batman, ce n’est pas The Wire, mais tout de même, il est du coup impossible de suivre ce qui se passe à l’écran, tant ce double épisode se résume à une succession de scènes à vocation comique n’ayant aucun lien entre elles. Pour revenir sur les allusions sexuelles (la strip-teaseuse d’Alfred, Batman qui menace de fesser Robin et le Duo Dynamique qui harcèle une femme pour qu’elle montre ses seins), c’est déjà totalement anti-charactère, mais c’est surtout la preuve ultime de la condescendance qu’ont eu les traducteurs avec le matériel de base. Et il n’y a vraiment pas de quoi être fier de ça.
J’espère juste qu’il s’agit d’une erreur de parcours et que ce genre de procédé ne devienne pas la norme pour la deuxième partie de cette saison 2, sinon cela va être très très pénible.